La commune
Située au coeur du plateau du Neubourg, à proximité des villes du Neubourg, de Louviers et d’Evreux, le village de Saint Aubin d’Ecrosville est rural. Avec tous les services dans le centre du village et de nombreux artisans, la commune demeure dynamique.
Étendue sur 14,6 km2 elle est composée en trois parties : le village, le hameau du Mesnil Broquet et celui de Phipou.
L’histoire
La commune ne s’est pas toujours appelée Saint Aubin d’Ecrosville.
Les noms au fils des siècles :
- Sanctus Albinus et Sanctus Albinus de Crocvilla au XIIe siècle,
- Sanctus Albinus de Crovilla vers 1196
- Saint Aubin d’Escrouville vers 1199
- Sanctus Albinus de Crocvilla Richardis en 1234
- Sanctus Albinus la Richart en 1253
- Sanctus Albinus de Crovilla Richardi en 1254
- Sanctus Albinus de Crocvilla la Richart en 1292
- Saint Albin de Croville en 1331
- Saint Aubin de Crosville en 1469
- Saint Aubin d’Arseville
- Saint Aubin d’Ausseville
- Saint Aubin de Roville en 1523
- Saint Aubin d’Écrouville en 1781
- Ecrosville la Montagne en 1789 lors de la Révolution française
- Ecroville en 1793
- Saint-Aubin-de-Crosville en 1801
- Saint-Aubin-de-Croville en 1839.
Le nom primitif est déterminé par un hagionyme, la paroisse et l’église sont dédiées à saint Aubin.
Ecrosville signifie le domaine de Krókr, nom d’homme scandinave.
Le Dr Auzoux
Figure historique de la commune, le Dr Auzoux a laissé une trace forte dans le monde. Sa maison et son atelier, situés dans le centre (face à la Boulangerie et l’épicerie) demeurent au coeur du village.
Reçu notamment par le Roi d’Angleterre ou encore le pâpe de l’Epoque pour ne citer qu’eux. Né à Saint Aubin, il est inhumé dans le cimetière.
Les écorchés
À partir de 1828, le village abrite la fabrique d’écorchés anatomiques en papier-maché du Docteur Louis Auzoux, né à Saint-Aubin en 1797.
Avant d’être élu maire en 1840, il répondit à une forte demande avec kla fabrication de modèles pédagogiques d’anatomie humaine, de zoologie et de botanique. Ces fabrications vont s’exporter dans le monde entier à tel point que 50 personnes sont employées par le médecin naturaliste en 1835. internationale puis 100 au milieu du XIXe siècle.
Souhaitant protéger son personnel, le docteur Auzoux leur propose des cours du soir et une caisse mutuelle.
L’entreprise, qui restera en activité jusqu’en 2002, est reprise par son neveu à son décès en 1880.
Ces œuvres sont aujourd’hui reconnues comme un patrimoine historique.Un musée de l’écorché et de l’anatomie est à découvrir au Neubourg.
Patrimoine
L’église
Le château
Composé d’un grand corps de logis et d’ailes plus basses le prolongeant, le château conserve des éléments de décor intérieur des XVIIe et XIXe siècles. Le domaine, vendu en 1688, appartient toujours aux descendants de cette famille.
L’if du cimetière
Depuis le 18/10/1932, l’if de l’ancien cimetière est inscrit au patrimoine. A 1m30 de hauteur, il a une circonférence de 4m30. L’if n’est pas au cimetière actuel mais au pied de l’église.